
La fusillade dans une école de Kazan suscite un débat sur le contrôle des armes à feu
Mercifully, school shootings are rare in Russia. But a 19-year-old student went to a high school in the city of Kazan with a gun Tuesday and killed nine people, most of them children. President Vladimir Putin immediately called on officials to come up with proposals to tighten the requirements for gun ownership – but Russia’s rules are already among the strictest in the world. The real problem lies elsewhere.
- Ilnaz Galyaviev, 19 ans, s'est livré à une véritable folie meurtrière dans son ancien lycée, le Gymnasium n° 175, à Kazan, capitale de la République du Tatarstan. Sept élèves âgés de 13 à 15 ans et deux enseignants sont morts. Deux des enfants ont fait une chute mortelle alors qu'ils tentaient de se mettre à l'abri en sautant d'une fenêtre du deuxième étage. Galyaviev portait un fusil semi-automatique bon marché qu'il avait acheté légalement après avoir obtenu un permis le 28 avril, deux semaines avant la fusillade.
- Bien que les fusillades dans les écoles ne soient pas courantes en Russie, elles se produisent occasionnellement. L'incident le plus récent s'est produit en 2018 en Crimée, lorsque Vladislav Roslyakov, 18 ans, élève d'un lycée professionnel, a tué 21 personnes avec un fusil semi-automatique. Il s'est ensuite tiré une balle.
- Galyaviev, who is currently in police custody, turned out to be from a wealthy family and was unknown to law enforcement or social services. Although, it later emerged he was last year diagnosed with brain atrophy, which can lead to cognitive impairment.
- The Russian authorities reacted exactly like they did following the 2018 tragedy when Putin demanded officials tighten the rules on weapon sales. Yet it’s easy to show that little was actually done: Rosgvardiya, which is responsible for gun control, proposed several laws, including the introduction of a compulsory annual medical assessment for everyone with a firearms license (at present, these tests take place every three years). That might have helped to prevent the shooting in Kazan. However, it was spiked by the Kremlin which,according to Novaya Gazeta, thought the amendments were too severe. Now, however, things might change. Parliament is currently looking at three new laws on weapon permits.
- Quelle que soit la réponse politique, il est peu probable que le renforcement des lois sur le contrôle des armes à feu mette fin aux fusillades dans les écoles. Les lois russes sont déjà très strictes, non seulement par rapport à la législation libérale des États-Unis sur les armes à feu, mais aussi par rapport à une grande partie de l'Europe. Le problème réside dans la question russe de la mise en œuvre effective - une fois de plus, le vieux cliché selon lequel la sévérité de la loi russe est compensée par l'absence d'obligation de s'y conformer (c'est du moins ainsi que l'expert Alexander Golts l'a présenté).
- Un autre problème est le manque de psychologues dans les écoles russes. À l'heure actuelle, il y a environ un psychologue pour 500 élèves, et des experts indépendants affirment que ce n'est pas suffisant. Jusqu'à présent, cependant, aucun intérêt officiel n'a été manifesté pour changer la situation.
Pourquoi le monde doit-il s'en préoccuper ?
The Russian authorities may not blame foreign agents or terrorists for this shooting, but they are still capable of using the tragedy to further their own aims. Vyacheslav Volodin, speaker of the lower house of parliament, for example, suggested it may be a reason to abolish anonymity on the internet.


